July 08, 2021
Qu'en est-il de votre résilience (partie 2)
Le mois dernier nous vous avons partagé nos ressentis face aux comportements humains post-crise et ouvert une porte autour du concept de Résilience. Nous avons même dressé quelques traits de caractère de la « personne résiliente ».
Mais peut-être les avez-vous lus avec angoisse, en ne vous en trouvant aucun. C’est pourquoi nous tenions rapidement à vous en dire un peu plus, car aujourd’hui, nombre d’indices tendent à prouver que la résilience s’acquiert, et qu’il s’agit en réalité non pas d’un état défini, mais d’un véritable processus.
Boris Cyrulnik l’explique en définissant la Résilience comme : "La capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d'une adversité qui comporte normalement le risque grave d'une issue négative".
Pour lui, les êtres résilients utilisent leurs difficultés, leurs malheurs, ainsi que les injustices et les brimades qu'ils supportent, pour transformer leur souffrance en une meilleure connaissance de la situation et de la nature humaine. Telle une huitre perlière transformant le grain de sable, qui lui entaille la chair, en une perle douce et nacrée.
Mais d’où nous vient cette capacité ?
Pour Boris Cyrulnik, ces personnes se sont construites dans l'amour, le respect et la confiance dès leur toute petite enfance, au point de faire partie de leur structure et de se manifester dans leur vie, quelles que soient les conditions extérieures.
Aussi, au lieu de mettre nos enfants devant un écran, pour éviter qu’ils ne se blessent en jouant dans la rue, mieux vaut prendre le temps de les accompagner dehors (avec un tube de Z-Trauma dans la poche bien entendu). C’est ainsi que nous les soutiendrons pour trouver les mécanismes de protection qui favorisent la résilience. Ils seront alors capables d’adaptation lorsque surviendront des problèmes plus importants.
Aborder la vie différemment
Contrairement à cette sur-aseptisation que nous avons laissé s’installer dans notre société occidentale, ces recherches sur la résilience nous invitent à faire face aux défis, à l’adversité. Cette approche rejoint les nouvelles façons dont la médecine tente de favoriser la guérison dans certains domaines. Par exemple, au lieu d’inviter une personne qui souffre d’un mal de dos à éviter tout mouvement qui provoquerait de la douleur, certains thérapeutes plaident désormais pour une remise en mouvement plus rapide, qui soutient une guérison efficace, même si le patient endure une certaine douleur.
L’estime de soi et la fierté pour soutenir notre résilience
Mais en allant plus loin, on se rend compte que ces études sur la résilience ont mis en lumière un aspect important dans tout processus de guérison : l’estime de soi. Après avoir eu tendance à installer un cocon ultra protecteur autour des « victimes », les professionnels se rendent compte aujourd’hui que les personnes qui s’en sortent le mieux, même après les pires catastrophes, sont celles qui parviennent à regagner une bonne estime d’elles-mêmes.
A trop soutenir et ménager les victimes, ces dernières peuvent stagner dans cette « étiquette », qui limite l’épanouissement personnel.
De la victime au héro
Une des stratégies mise en place par d’autres thérapeutes consiste à accompagner les victimes de trauma à réaliser quelque chose qui semble à leurs yeux insurmontable, afin de faire éclore un authentique sentiment de fierté. Développer la résilience d’un individu blessé peut simplement consister à lui fournir des opportunités favorables à de tels succès, au lieu de tenter d’aplanir soigneusement le moindre cahot.
Prenez l’exemple d’un enfant qui fait du vélo. Avec les petites roues, vous êtes rassurés, il ne se fera pas mal. Mais il risque de ressentir un mal être à chaque fois qu’il croise un copain qui, lui, roule « sans petite roue ». En apprenant seul, même s’il s’écorche les genoux, il sera fier de faire du vélo comme les grands, et exhibera volontiers ses égratignures comme témoins de sa victoire !
C’est la raison pour laquelle on observe que la pire des catastrophes est insuffisante par elle-même à créer un traumatisme chez des personnes qui y survivent. Certains se placeront en victimes et ne parviendront pas à remonter la pente, tandis que d’autres se considèreront fièrement comme des « survivants » et rebondiront.
Attention, il n’est pas question de minimiser le traumatisme subi. Ce nouvel aspect n’élimine d’ailleurs pas la nécessité d’accompagner la victime d’une écoute bienveillante, d’un accueil soutenant et d’un encadrement rassurant. Il vient plutôt s’y ajouter comme un élément crucial sans lequel le trauma risque de ne jamais être digéré.
Et en pratique, ça donne quoi ?
Nous vous proposons de vous inspirer d’une expérience faite par un professeur pour transformer profondément sa classe d’élèves en grandes difficultés : En les invitant à identifier les deux qualités (facteurs de résilience) qu’ils avaient déjà et à chercher comment ils pouvaient les développer davantage, il a permis de faire prendre conscience à chacun d’eux qu’ils possédaient déjà une habileté importante. La mettre en exergue, devant leurs camarades de classe, leur a permis d’être reconnu et défini par une valeur positive, et d’en tirer une fierté jusque-là inaccessible.
Voilà donc ce que nous vous proposons pour ces vacances, si vous sentez que vous avez besoin de faire gonfler un peu votre réservoir à fierté. Trouvez deux qualités qui vous définissent et tâchez de les travailler, de les mettre en avant dans vos actions du quotidien et au cours de vos rencontres avec les autres !
N’hésitez pas ensuite à nous les partager, il peut être bon de s’inspirer des fiertés des autres, pour trouver son chemin personnel.
Protocole de juillet
Pour partir d’un bon pied en vacances, nous vous recommandons le Z-Power, notre complément alimentaire à base de gingembre, hibiscus, camomille romaine, cannelle, genévrier, propolis et de Fleurs de Bach qui facilite le retour à la vitalité et une meilleure résistance de l’organisme. Sans effets secondaires, il soutient le bien-être physique et la vitalité d’esprit. Une panacée pour soutenir votre résilience estivale !
Posologie : un bouchon /jour dilué dans un peu d’eau, de préférence le matin 5 minutes avant le petit déjeuner.
Mais peut-être les avez-vous lus avec angoisse, en ne vous en trouvant aucun. C’est pourquoi nous tenions rapidement à vous en dire un peu plus, car aujourd’hui, nombre d’indices tendent à prouver que la résilience s’acquiert, et qu’il s’agit en réalité non pas d’un état défini, mais d’un véritable processus.
Boris Cyrulnik l’explique en définissant la Résilience comme : "La capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d'une adversité qui comporte normalement le risque grave d'une issue négative".
Pour lui, les êtres résilients utilisent leurs difficultés, leurs malheurs, ainsi que les injustices et les brimades qu'ils supportent, pour transformer leur souffrance en une meilleure connaissance de la situation et de la nature humaine. Telle une huitre perlière transformant le grain de sable, qui lui entaille la chair, en une perle douce et nacrée.
Mais d’où nous vient cette capacité ?
Pour Boris Cyrulnik, ces personnes se sont construites dans l'amour, le respect et la confiance dès leur toute petite enfance, au point de faire partie de leur structure et de se manifester dans leur vie, quelles que soient les conditions extérieures.
Aussi, au lieu de mettre nos enfants devant un écran, pour éviter qu’ils ne se blessent en jouant dans la rue, mieux vaut prendre le temps de les accompagner dehors (avec un tube de Z-Trauma dans la poche bien entendu). C’est ainsi que nous les soutiendrons pour trouver les mécanismes de protection qui favorisent la résilience. Ils seront alors capables d’adaptation lorsque surviendront des problèmes plus importants.
Aborder la vie différemment
Contrairement à cette sur-aseptisation que nous avons laissé s’installer dans notre société occidentale, ces recherches sur la résilience nous invitent à faire face aux défis, à l’adversité. Cette approche rejoint les nouvelles façons dont la médecine tente de favoriser la guérison dans certains domaines. Par exemple, au lieu d’inviter une personne qui souffre d’un mal de dos à éviter tout mouvement qui provoquerait de la douleur, certains thérapeutes plaident désormais pour une remise en mouvement plus rapide, qui soutient une guérison efficace, même si le patient endure une certaine douleur.
L’estime de soi et la fierté pour soutenir notre résilience
Mais en allant plus loin, on se rend compte que ces études sur la résilience ont mis en lumière un aspect important dans tout processus de guérison : l’estime de soi. Après avoir eu tendance à installer un cocon ultra protecteur autour des « victimes », les professionnels se rendent compte aujourd’hui que les personnes qui s’en sortent le mieux, même après les pires catastrophes, sont celles qui parviennent à regagner une bonne estime d’elles-mêmes.
A trop soutenir et ménager les victimes, ces dernières peuvent stagner dans cette « étiquette », qui limite l’épanouissement personnel.
De la victime au héro
Une des stratégies mise en place par d’autres thérapeutes consiste à accompagner les victimes de trauma à réaliser quelque chose qui semble à leurs yeux insurmontable, afin de faire éclore un authentique sentiment de fierté. Développer la résilience d’un individu blessé peut simplement consister à lui fournir des opportunités favorables à de tels succès, au lieu de tenter d’aplanir soigneusement le moindre cahot.
Prenez l’exemple d’un enfant qui fait du vélo. Avec les petites roues, vous êtes rassurés, il ne se fera pas mal. Mais il risque de ressentir un mal être à chaque fois qu’il croise un copain qui, lui, roule « sans petite roue ». En apprenant seul, même s’il s’écorche les genoux, il sera fier de faire du vélo comme les grands, et exhibera volontiers ses égratignures comme témoins de sa victoire !
C’est la raison pour laquelle on observe que la pire des catastrophes est insuffisante par elle-même à créer un traumatisme chez des personnes qui y survivent. Certains se placeront en victimes et ne parviendront pas à remonter la pente, tandis que d’autres se considèreront fièrement comme des « survivants » et rebondiront.
Attention, il n’est pas question de minimiser le traumatisme subi. Ce nouvel aspect n’élimine d’ailleurs pas la nécessité d’accompagner la victime d’une écoute bienveillante, d’un accueil soutenant et d’un encadrement rassurant. Il vient plutôt s’y ajouter comme un élément crucial sans lequel le trauma risque de ne jamais être digéré.
Et en pratique, ça donne quoi ?
Nous vous proposons de vous inspirer d’une expérience faite par un professeur pour transformer profondément sa classe d’élèves en grandes difficultés : En les invitant à identifier les deux qualités (facteurs de résilience) qu’ils avaient déjà et à chercher comment ils pouvaient les développer davantage, il a permis de faire prendre conscience à chacun d’eux qu’ils possédaient déjà une habileté importante. La mettre en exergue, devant leurs camarades de classe, leur a permis d’être reconnu et défini par une valeur positive, et d’en tirer une fierté jusque-là inaccessible.
Voilà donc ce que nous vous proposons pour ces vacances, si vous sentez que vous avez besoin de faire gonfler un peu votre réservoir à fierté. Trouvez deux qualités qui vous définissent et tâchez de les travailler, de les mettre en avant dans vos actions du quotidien et au cours de vos rencontres avec les autres !
N’hésitez pas ensuite à nous les partager, il peut être bon de s’inspirer des fiertés des autres, pour trouver son chemin personnel.
Protocole de juillet
Pour partir d’un bon pied en vacances, nous vous recommandons le Z-Power, notre complément alimentaire à base de gingembre, hibiscus, camomille romaine, cannelle, genévrier, propolis et de Fleurs de Bach qui facilite le retour à la vitalité et une meilleure résistance de l’organisme. Sans effets secondaires, il soutient le bien-être physique et la vitalité d’esprit. Une panacée pour soutenir votre résilience estivale !
Posologie : un bouchon /jour dilué dans un peu d’eau, de préférence le matin 5 minutes avant le petit déjeuner.