Qu'en est-il de votre résilience ? (Partie 1)

Tout au long du mois de mai, nous avons regagné, à petit pas, des bribes de notre liberté perdue. Ces retrouvailles vont certainement se poursuivre courant juin. Et dans cette période post-crise, il est intéressant d’observer la manière dont chacun exprime son enthousiasme (plus ou moins mesuré) face à ce retour, pourtant tant attendu, à la « vie normale ».
Si certaines personnes profitent de cette liberté recouvrée en sillonnant la France d’amis en famille, savourant pleinement chaque minute de couvre-feu gagnées, d’autres n’ont pas encore ôté leur masque et redoublent de prudence à chaque fois qu’ils croisent un inconnu.
On pourrait penser que les premiers n’ont pas eu à souffrir de la perte d’un être cher et qu’ils évoluent ainsi dans une parfaite inconscience, et qu’à l’inverse, les autres ont vu partir plusieurs de leurs proches et restent tétanisés par crainte de souffrir à nouveau au moindre faux pas. Mais ce serait bien mal connaitre l’Humain et la grande complexité de ses comportements.
 
Ces observations nous ont donné envie de vous parler de cette notion de Résilience qui nous est chère. En effet, chez Mint-e nous accordons une grande place aux émotions et aux ressentis de l’Humain. C’est d’ailleurs pour cette raison que chacun de nos produits contient des fleurs de Bach. Il s’agit là de soutenir l’émotionnel en même temps que le corps, ces deux parties sont en effet étroitement liées.
 

Notions de résilience

Le mot est aujourd’hui bien galvaudé : on parle de résilience en politique, en psychologie et à tout bout de champ. Mais en connaissez-vous la définition exacte ?
 
La résilience est un terme emprunté à la physique des matériaux, elle signifie « la capacité à résister aux chocs ». Depuis, la psychologie l’a adoptée dans son vocabulaire pour désigner « la capacité de se refaire une vie et de s’épanouir en surmontant un choc traumatique grave. »
La résilience représente ainsi une qualité personnelle permettant de survivre à des épreuves majeures et d’en sortir grandi en dépit d’une destruction intérieure conséquente, en partie irréversible, subie lors d’une crise. Il s’agit donc des compétences trouvées et/ou créées par des individus pour faire face à des situations délétères (évènements de vie traumatiques, accidents, maladies, handicaps, grande précarité, carences affectives graves, etc.), et vivre avec.
 Dans notre précédente newsletter, nous vous avions partagé quelques notions quant à la capacité de l’esprit de pouvoir trouver le positif de chaque situation. Nous abordions alors les prémisses de cette notion de résilience.
 

Les études sur la résilience

Le concept de résilience remonte au début des années 80. A cette époque, de nombreux chercheurs s'intéressent aux enfants dits « à risque » : ceux qu'un environnement nocif rend plus vulnérables aux troubles du développement. On associe alors à l’environnement nocif : des parents alcooliques ou maltraitants ou des événements traumatiques survenant dans l’enfance.
 
Une psychologue américaine, Emmy Werner, a repéré et suivi pendant près de 30 ans un groupe de 201 bébés « à risque » résidant sur l’île de Kauai (une des îles de l’archipel d’Hawaï), à partir de 1955. Ces travaux ont porté sur une cohorte multiraciale dont le développement physique, psychique et social a été observé depuis la naissance jusqu’à l’âge adulte. Parmi les caractéristiques considérées comme des facteurs de risque on trouvait : la pauvreté, la violence, l’addiction, la discorde conjugale, la psychopathologie parentale, etc.
S’attendant à constater les conséquences délétères de l'environnement nocif sur leur développement, la psychologue a été surprise d’observer qu'en réalité, la plupart de ces enfants s’en sortait particulièrement bien. Ainsi, à l'adolescence, un tiers de ces enfants ne présentaient aucun problème et la majorité des deux tiers restants avait résolu leurs problèmes avant 30 ans pour s’insérer normalement dans la société. En réalité, seuls 6% de ces individus avaient eu besoin d'une aide psychologique.
 
Les personnalités résilientes
Dans son premier compte rendu, Emmy Werner qualifie les sujets de son étude de «resilient children», et détermine des traits de caractère très marqués pour ces enfants :
  • un tempérament qui crée des réponses positives dans l’entourage
  • un lien important avec une personne qui prend soin de l’enfant
  • une approche active pour résoudre les problèmes
  • la croyance que la vie a un sens et que ce sens est positif
Une analyse qui pourrait donc laisser penser que certaines personnalités sont plus aptes que d’autres à être résilientes. Mais nous verrons, le mois prochain, qu’en réalité la résilience n'est pas un état, mais plutôt un processus. Ainsi, il semble que nous devenions plus résilient au fur et à mesure de nos expériences et que, pris dans une spirale vertueuse, nous alimentions notre courage et confiance en nous, ce qui va nous rendre plus encore plus résilient. A l’inverse, chez d’autres, les mêmes expériences peuvent se changer en peurs et risquent de les paralyser d'autant plus.
 

Les produits Mint-e soutiennent la résilience

Alors, non, on ne peut pas dire que les produits Mint-e rendent résilient. Mais soutenir la résistance aux chocs, pour transformer un traumatisme en force a été une des premières missions de notre laboratoire. Si un enfant apprend à faire du vélo et qu’il tombe, il faut le rassurer très vite, le réconforter, panser ses plaies afin qu’il puisse remonter sur son vélo et devenir autonome.
Le gel de première urgence Z-trauma que nous avons réalisé, en plus d’être extrêmement efficace sur la blessure elle-même, va participer à renforcer votre résilience en diminuant ce traumatisme psychologique, pour le transformer en expérience. La présence du complexe « rescue », par exemple, permet de dépasser les situations de crise et les états de choc pour retrouver la sérénité.
 

Utilisations de la Z-trauma

La Z-trauma soutient toutes les blessures/chocs : sur tous les coups, bosses, égratignure, piqures, brûlure (même issues de la radiothérapie), … S’il peut piquer un peu sur une plaie, vous pouvez souffler sur la noisette de crème avant de l’appliquer sur la peau.
La Z-trauma peut être ingérée, elle convient donc aux aphtes, aphtoses et plaies buccales.


Notre recette du mois de juin : La pizza sans céréale


Les apéros reprennent, vous allez en imposer avec cette pizza sans farine, ni céréale !
Bon appétit !
 
Ingrédients :
2 mugs de fleur de chou-fleur râpés
1 mug de parmesan, de mozzarella ou de parmesan végétal (130g de cajou, 15g de levure de bière, 1/2 c.à c. d’ail séché, 1 c. à c. de sel fin, mixés fin)
1oeuf
1 petite pomme de terre cuite.
 
Mélanger tous les ingrédients, étaler la pâte à pizza et faite la précuire 20 minutes à 180°C. Laissez refroidir puis dressez votre garniture habituelle et ré-enfournez comme une pizza classique.
 
Nous vous souhaitons un doux mois de juin !!

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