Merveilleuse lavande, pour une rentrée apaisée

Si vous avez eu la chance, au cours de vos vacances estivales, de profiter de la douceur de la Drôme provençale, peut-être avez-vous vu des panneaux "Lavandes en danger" en bordure des champs bleutés. Ceci n’est pas un canular : les huiles essentielles pourraient bien se retrouver classées dans la catégorie "produits chimiques", dans le cadre d'une réglementation européenne qui devrait être votée en fin d'année. Le monde semble devenir fou… mais il faut savoir qu’en s’attaquant à la lavande, c’est à la mère des huiles essentielles que l’on s’en prend.

L’Energie de la Terre Mère

Saviez-vous qu’au niveau subtil et énergétique, la lavande représente en effet l’archétype de la mère : elle apaise, adoucit, réconforte, soulage les démangeaisons cutanées qui sont généralement causées par une séparation, et cicatrise les plaies. Comme le ferait une mère. On recommande d’ailleurs souvent d’en déposer une goutte sur le doudou d’un enfant pour l’aider à s’endormir, comme s’il bénéficiait d’un câlin de maman.

Par ailleurs, la racine latine de lavande est « Lavare », qui signifie "laver". Et en effet, la lavande va laver les maux physiques et psychologiques, tout nettoyer de fonds en combles jusqu’entre chaque cellule, pour nous aider à retrouver notre vitalité, pour finalement nous apaiser.

La lavande, à la genèse de l’aromathérapie

Si les vertus des huiles essentielles sont connues depuis 3500 ans avant JC, l’appellation moderne «aromathérapie» a été inventée par le chimiste français René-Maurice Gattefossé en 1935. Ce chimiste avait l’habitude de s’attarder dans les champs de lavande, pour écouter les histoires des cueilleuses de lavande. Celles-ci parlaient des propriétés de cicatrisation et d’apaisement de leur précieuse huile essentielle de lavande. Un jour, une explosion survient dans son laboratoire. Gattefossé se retrouve gravement brûlé. Au bout de quelques jours, la gangrène menace. Se rappelant les histoires glanées dans les champs de lavande, et n’ayant plus rien à perdre, il applique à même ses brulures, des cataplasme d’huile essentielle de lavande pure. Comme par miracle, le chimiste se remet rapidement. Gattefossé se lance alors dans des recherches approfondies sur l’objet de son salut : les huiles essentielles. Il fonde alors la Société française de produits aromatiques et publie une vingtaine d’ouvrages qui font référence aujourd’hui encore.

Le danger de la lavande

Mais en dépit d’une histoire millénaires, de milliers d’études et de témoignages, la nouvelle règlementation européenne risque de contraindre l’utilisation de cette huile essentielle si essentielle, car elle requière une analyse chimique au niveau moléculaire. Et il est certain que parmi les 600 molécules biochimiques qui composent l’huile essentielle de lavande, certaines, prises isolément, peuvent s’avérer toxiques. Les huiles essentielles risquent donc d’être considérées comme des produits chimiques, seraient bannies des produits bio et se verraient greffées d’une étiquette « produit toxique », avec une tête de mort.

Pourtant, les huiles essentielles restent des produits naturels n’ayant pas subi de transformation chimique : elles sont extraites par simple distillation, qui est un processus d’extraction par la vapeur d’eau.

Et puis, la nature est intelligente et complexe : elle sait équilibrer nos corps en leur permettant de prendre ce qui est bon et d’évacuer ce qui ne l’est pas. Évidemment, tout composé possède une dose létale, même l’eau (oui oui, à 6L !).

Prenons l’exemple de l’arsenic, qui est un poison que tout le monde connait. Saviez-vous qu’il est un élément constitutif du corps humain ? Il est en effet essentiel, mais à dose infinitésimale. Inversement, la vitamine A dont nous avons besoin pour assimiler le fer, avoir un bon système immunitaire et dont on peut être amené à se supplémenter, peut être mortelle à haute dose ? Certains explorateurs l’ont appris à leurs dépens en consommant le foie d’un ours blanc, pourtant considéré comme toxique par les Inuits, car très riche en vitamine A…

Bref, appliquer ce principe de précaution sur un produit naturel comme l’huile essentiel de lavande, qui bénéficie d’une bibliothèque millénaire qui en vante les bienfaits, va à contre-courant de l’Histoire et ne peut relever que de l’arrogance ou de la malveillance.

Chez Mint-e, nous aimons la lavande et le lavandin, que nous utilisons dans nos Z-calm, Z-massage, ainsi que dans toute notre gamme cosmétique One. Alors, pour ce mois de septembre, nous rendons hommage à la lavande et à ses propriétés.

La lavande vraie, quand elle est distillée intégralement, offre une des compositions biochimiques et olfactives les plus complexes et les plus complètes de toutes les huiles essentielles.

Ce qui est étonnant, c’est qu’elle compte autant de familles biochimiques calmantes que tonifiantes. Ainsi, parmi les familles biochimiques calmantes, elle compte des esters, des sesquiterpènes, des coumarines, des aldéhydes et même un faible pourcentage de cétones. Trop faible pour être toxique, mais suffisant pour renforcer l’effet apaisant. Ses seuls précautions d’emploi sont de ne pas s’exposer au soleil après application sur la peau.

Utilisation de l’huile essentielle de lavande

Sommeil : L’huile essentielle de lavande favorise le sommeil efficacement, ce qui en fait une recommandation commune de plusieurs thérapies pour un traitement alternatif de l'insomnie. Des études sur les patients âgés ont montré une plus grande régularité de leur sommeil lorsque leurs somnifères ou autres médicaments d’endormissement sont remplacés par un peu d'huile essentielle de lavande sur leur oreiller.

Système nerveux : l'huile essentielle de lavande a un parfum apaisant qui en fait un excellent tonique pour les nerfs. Par conséquent, elle peut être très utile dans le traitement des migraines, des maux de tête, de la dépression, des tensions nerveuses, de l’anxiété et du stress émotionnel. Son arôme rafraîchissant élimine l'épuisement nerveux et l'agitation tout en augmentant l'activité mentale. Elle a d’ailleurs un impact bien documenté sur le système nerveux autonome.

Usage interne : Une à deux gouttes dans un peu de miel ou sur un comprimé neutre afin de calmer la nervosité, l’insomnie, les infections pulmonaires et l’hypertension.

Usage externe : En dilution dans une huile végétale, elle soulagera les rhumatismes, douleurs musculaires et articulaires.

 

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