Les bienfaits des pissenlits

 

C’est le moment, en accord avec la Nature, de faire une CURE de Pissenlit !

Les feuilles de pissenlit appartiennent à l'une des plus grandes familles de plantes – dont le tournesol - qui comprend plus de 22 000 espèces, y compris les marguerites et les chardons. La première référence des pissenlits utilisés comme médicament a été faite par les médecins du Moyen-Orient aux 10e et 11e siècles. Les médecins gallois utilisaient dès le début du XIIIe siècle à la fois les racines et les feuilles dans leurs médicaments.

Après avoir ramassé cette herbe abondante, facilement reconnaissable - de préférence les feuilles plus jeunes et plus pâles - rincez-les doucement, égouttez-les et rangez-les dans des sacs en plastique dans un tiroir à réfrigérateur à faible humidité.

Ils peuvent être mangé crus s’ils sont bien tendre avec un peu d’ail, d’huile d’olive et de sel. C’est délicieux car à ce stade ils ne sont pas trop amers.

Si les pissenlits sont trop amers, vous pouvez les blanchir en les immergeant dans de l'eau bouillante pendant 20 à 30 secondes, cela va aider à réduire le goût acre et amer avant de les ajouter à des salades. Vous pouvez également les utiliser dans les soupes, les tisanes et même le café.

Bienfaits pour la santé du pissenlit

La bibliographie centenaire du pissenlit présente cette plante comme un guérisseur puissant, utilisé pour purifier le sang, régler la digestion et prévenir les calculs rénaux, parmi bien d'autres maladies. Le fait est que cet humble pissenlit que nous foulons du pied tous les jours, fournissent 535 % de nos besoins quotidiens en vitamine K, c’est la source végétale la plus importante pour renforcer nos os, mais le pissenlit peut également aider dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer en limitant les dommages causés aux neurones dans le cerveau.

Les feuilles de pissenlit donnent également au corps 112% de nos besoins quotidiens en vitamine A en tant que caroténoïde antioxydant, ce qui est excellent pour la peau, les muqueuses et la vision. Le pissenlit contient un flavonoïde appelé zéaxanthine qui protège la rétine des rayons UV, il est riche en carotène, lutéine et cryptoxanthine, qui protègent le corps des cancers du poumon et de la bouche.

Les feuilles de pissenlit sont riches en fibres, ce qui aide notre corps à se débarrasser de nos déchets intestinaux. Le pissenlit contient les vitamines C et B6, la thiamine, la riboflavine, le calcium, le fer (pour fabriquer les globules rouges), le potassium (pour réguler la fréquence cardiaque et la pression sanguine) et le manganèse. En moindre quantité mais bien présents dans le pissenlit nous trouvons le folate, le magnésium, le phosphore et le cuivre.

Les études scientifiques.

Une étude menée en 2011 basée sur le test de tisane de racines de pissenlit a révélé qu'il déclencherait l’apoptose des cellules leucémiques. L'étude a conclu que l'extrait de racine de pissenlit peut se révéler une alternative non toxique au traitement de leucémie conventionnel1.

L'extrait de racine de pissenlit s'est également révélé être un éventuel combattant du cancer, stoppant la croissance des mélanomes sans induire de toxicité dans les cellules saines - même celles considérées comme résistantes aux médicaments2.

Résumé :

Prenez un petit couteau, un sac et allez ramasser des pissenlits, ils ont de nombreux avantages connus depuis des siècles par la médecine ancestrale et les professionnels de l’alimentation saine. Il est prouvé être un antioxydant puissant, réduisant également le taux de glycémie, utile dans le traitement de la jaunisse, de la cirrhose, de la goutte, de l'eczéma et de l'acné. Très nutritif comme ingrédient dans les salades, ses racines montrent des possibilités toujours croissantes dans la lutte contre le cancer. N’hésitez pas à en abuser !

1 - Selective induction of apoptosis through activation of caspase-8 in human leukemia cells (Jurkat) by dandelion root extract, http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20849941, Aug. 2012 , June 2012

2 The efficacy of dandelion root extract in inducing apoptosis in drug-resistant human melanoma cells, http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21234313, Aug. 2012

Par Patrick Martini

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